L’auteure
Le monde de l’édition n’est pas de tout repos. Au Québec, un peu plus de 95% des manuscrits soumis aux maisons d’éditions sont rejetés. Heureux l’auteur qui trouve preneur! Une fois imprimé, le petit marché du Québec, ajouté à l’offre considérable offerte par les marchés étrangers limite considérablement les revenus de vos auteurs! Gérald Fillion en dressait un portrait fort éloquent intitulé Écrire n’est pas payant en 2011.
Mon objectif à long terme est de vivre principalement de mon écriture. Par contre, la route s’avère ardue. Pour la réalisation du troisième tome des aventures de Hannicar, j’ai cumulé 400 heures de travail incluant la recherche et la rédaction. Or, les revenus escomptés pour ce travail se limitent à 10% des ventes (soit 1$ par exemplaire). Comme le premier tirage est de 1000 copies, je peux espérer 1000 $ de gains… Certains se demandent pourquoi je n’ai pas de voiture… la réponse apparaît évidente…
Le beurre sur mon pain vient principalement des animations scolaires et des conférences que j’offre annuellement. Plusieurs enseignants nous demandent d’offrir ces services gratuitement sous prétexte que cela constitue une publicité pour notre oeuvre. Avec cette démonstration, j’espère qu’ils seront plus nombreux à inviter les auteurs de leur région à venir partager leur travail. Dites-vous qu’en les rémunérant, vous vous assurez de pouvoir un jour lire la suite de leur oeuvre! 😉
Écrire est l’activité la plus transcendante que je connaisse; créer des mondes, transmettre de connaissances, voilà ce que je désire faire de ma vie! Pour suivre mes personnages visitez leurs propres sites!
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